GOTTIGNIES

Préface

&
1-     Armoirie- histoire- Blason- St Léger

 
 

Ce site est vivant , je ferai chaque semaine des reportages sur notre village.

Voici déjà les sujets qui seront traités :

- la ferme tournesol
- Le centre detriage et de Biomécanisation 
- Le cimetière
- les Aliments Maistriau
- L'atelier de menuiserie Bipli
- Les ateliers Deruelle sa
- Les carburants  Bavay
- Le café St Léger
- Le drink françois
- Les Horticulteurs
- La bergère traiteur
- Le Hôme la biercée
- Les toitures Degraeve Thierry sprl
- Les Chapelles
- Les dictons
- L'Eglise st léger
- L'école
- Le carnaval
- Les festivités de l'association Gottignies mon village
- Le diner aux cochons ferme Georges Pavot
- Les festivités anciennes (du comité des fêtes de Gottignies)
- La marche de nuit du mont coupé d'antant
- Gottignies en photos et peinture
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- Toutes les infos pratique de Gottignies
- Catastrophes, innondations, et autres
- Les lieux dit
- Les anciennes demeures du villages
- Radonnées pédestre de Gottignies
- Nos légendes du village
- La pêche aux étangs perleco
- La Place St Léger
- Les rues du village
- La station d'épuration
- Les sportifs nouveaux ou ancien du village
- evr Go
 

Pour le reste j'attends vos idées.

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1-Armoirie-

Gottignies est une ancienne commune belge fusionnée avec la ville du Rœulx.
Gottignies est le berceau de la famille des seigneurs de Gottignies dont furent membres, entre autres, Augustin de Gottignies, l'évêque Lancelot de Gottignies et le mathématicien Gilles-François de Gottignies.
 
Armoiries des  de Gottignies :
Les armes étaient d'argent à trois maillets de sable penchés vers la droite de l'écu.  Celui-ci était timbré, par concession du 26 mai 1725, d'une couronne de comte et supporté par deux hommes sauvages cintrés et couronnés de feuilles de lierre, tenant chacun d'une main une massue renversée. 

Un peu d'histoire: 

Cette seigneurie relevait de la pairie du Roeulx et consistait d'après le cartulaire du Hainaut de 1473, en " la maison c'en dist de la Haye à Gotignies, en terre ahanables, prés, jardins et quatre arrières fiefs "

En 1749, un dénombrement fait consister cette seigneurie en trois fiefs dont le principal était la cense de la Haye avec trente bonniers de bois, dont le seigneur percevait des rentes en argent, avoine, chapons et y exerçait le droit de seigneurie foncière.
Ce seigneur possédait aussi un autre fief de sept bonniers où il exerçait la haute justice. D'après l'usage féodal, lorsque le premier seigneur, investi de la terre du Roeulx, donna les arrière-fiefs de son domaine, ceux-ci formèrent pour la plupart des apanages distincts de moyenne et (ou) basse justice.
Le possesseur prit le nom de sa terre ; il y eut ainsi des familles de Gottignies, Maurage, Thieu, Saint-Vaast... La famille de Gottignies s'est éteinte en 1786 ; les autres ont disparu au XVième siècle.
C'est de la seigneurie de la Haye que la famille de Gottignies, détaillée ci-après, a pris le nom.
L'ancienneté de cette maison remonte à 1119; elle est prouvée par une charte de l'évêque de Cambray, Burchard, rédigée à cette époque et en vertu de laquelle est confirmée à l'abbaye de Saint-Denis-en-Broqueroie la possession d'un alleu à Péronnes-lez-Binche, que lui avait donné Godescal de Gottignies, époux de Jeanne de Béthune (cet alleu était situé près du village de Péronnes). De ces derniers sont issus :
 
Gossuin de Gottignies
témoin de l'acte relaté ci-avant;
Sara de Gottignies,
épouse de Baudouin de Ville (1179)
Nicolas de Gottignies 
( 1197-1211 ) ; 
Gilles de Gottignies,
curé de St-Germain à Mons en 1292
Ansselot de Gottignies,
seigneur de La Haye à Gottignies en 1410
Lancelot I de Gottignies ;
 
Lancelot Il de Gottignies,
sénéchal de Rumpst, époux de Jeanne van Steenen, alias Schoonians ;
Gilles de Gottignies,
feudataire de la seigneurie de La Haye (cartulaire du Hainaut de 1473), commandant la cavalerie de Jean sans Peur en 1418, bourgmestre de Malines en 1483 et 1489, époux de Jeanne Estor); 
Lancelot III de Gottignies,  
bourgmestre de Malines en 1504, 1509,et 1511 ; il eut 2 fils
Lancelot IV de Gottignies,
bourgmestre de Malines en 1544 et Gilles de Gottignies, bourgmestre de Malines en 1560-1561, époux de Pétronille van Thienwinck ;
Lancelot V de Gottignies,
seigneur de La Haye, bourgmestre de Malines en 1587, époux de Anne van der Laen ;
Augustin de Gottignies,
seigneur de La Haye et de Borghesteyn, secrétaire du Conseil privé des Pays-Bas et fait chevalier le 27 septembre 1623, époux de Marguerite Verreycken
Ignace de Gottignies,
seigneur de La Haye, Borghesteyn, baron du St-Empire en 1658, époux de Isabelle-Christine de Steenhuys ;  Philippe ignace 1667
Lancelot-François de Gottignies,
seigneur de La Haye, Borghesteyn et autres lieux : il a fait relief de la première de ces terres le 10 janvier 1718, a obtenu le titre de baron le 26 mai 1725, valable pour ses descendants, en considération de son ancienne noblesse et en remerciements des services rendus par ses ancêtres, eut la faculté de porter le nom de Gottignies sur des terres des Pays-Bas autrichiens, époux de Catherine-Cécile de Steelant, mort le 24 juin 1748 ;
Lancelot-Ignace-Joseph de Gottignies,
baron de Gottignies, de Goyek et du SaintEmpire, seigneur de Borghesteyn, du Mortier, Chambellan de Sa Majesté Impériale ; il épousa Anne-Philippine-Thérèse van der Noot et n'eut pas d'enfant ; c'est pour cette raison que le 10 janvier 1749, il fit relief de la seigneurie de La Haye pour en ordonner la vente à son décès ; il mourut le 18 novembre 1786.
 
Enterrement des Armes de Gottignies.
Le baron Lancelot-Ignace, dernier descendant de Godescal de Gottignies, fut enterré à Goyck (commune du Brabant à 13 kilomètres au Nord d'Enghien).

Ce dernier avait exprimé le souhait d'être enterré avec ses armes, ce qui donna lieu à une cérémonie triste et grave.

Le clergé ayant dit les absoutes et la bière une fois descendue dans le caveau, le roi d'armes, une canne et une épée en main double emblème de la noblesse civile et militaire - s'adressa à l'assistance en disant qu'il allait enterrer les armes de la noble famille de Gottignies. Cet avertissement fut répété trois fois. Puis, à haute voix, il ajouta : « Vous serez donc témoins que nous allons accomplir notre office ». Ceci dit il rompit la canne et l'épée et en jeta les morceaux dans le caveau. Ensuite, il prit l'écusson aux armes de Gottignies qu'il brisa avec un marteau en jeta les fragments sur le cercueil.

Ces gestes symboliques accomplis, il lut une plaque de cuivre qu'on lui avait remise : « Le 27 novembre 1786 furent enterrées les Armes de la très noble famille de Gottignies, éteinte par la mort du haut et puissant seigneur Lancelot-Ignace-Joseph, baron de Gottignies, du Saint-Empire et de Goyck, seigneur de Gestel, Steenkerke, Leerbeke, La Haye, Borghesteyn, du Bucq, ter Borcht... Chambellan actuel et conseiller d'Etat et d'épée de Sa Majesté l'Empereur, membre de l'Etat noble du Brabant et du Hainaut, décédé à Bruxelles le 18 novembre 1786 ».

Après cette lecture, il ajouta : « Priez pour son âme », puis, il s'arma d'une pelle d'argent et jeta trois pelletées de terre sur le cercueil en disant chaque fois : « Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Ainsi soit-il ! Dieu veuille faire miséricorde aux âmes du défunt seigneur et de ses prédécesseurs ».

La cérémonie se termina par la lecture et la signature du procès-verbal de l'enterrement des Armes de Gottignies.

( réf: syndicat d'initiative de Le Roeulx 1980

Qui est saint Léger ?

Saint Léger ou Léger d'Autun (en latin Leodegarius) - francisation du germanique Leudgari, de "leud" (peuple, gens) et "gari" (lance) – est un évêque martyr du VIIe siècle qui a joué un rôle politique important dans les soubresauts de la monarchie mérovingienne finissante. Il est lié aux villes de Poitiers, où se fit sa formation et où se trouvent ses reliques, et d'Autun dont il fut l'évêque, ainsi qu'à la région de Fécamp et d'Arras où il est mort vers 677/678. Un concile d'évêques a proclamé sa sainteté en 681 et l'Église catholique célèbre sa fête le 2 octobre.

On le nommera Léger par commodité, mais cette forme francisée moderne est anachronique.

Saint Léger, évêque d’Autun, né vers 615, mort martyr en 673.

Léodegar ou Ludgar, d’après son nom de naissance, naquit en Austrasie sur les bords du Rhin, vers l’an 615, sous le règne de Clothaire II. Sa mère était sainte Sigrade, son frère appelé Warein subit le martyre lors des supplices infligés à saint Léger.

Celui-ci reçut son éducation à l’école du palais, alors à son apogée. Plus tard, il étudia à Poitiers, où bientôt il reçut la dignité de diacre, puis celle d’archidiacre et pendant une quinzaine d’années, il travailla à la prospérité du diocèse de Poitiers.

Il devint ensuite moine à l’abbaye de Saint-Maixent en 650, où bientôt il fut élu abbé. Léodegar s’en jugeant indigne refusa d’abord cette dignité mais devant les ordres de son évêque, il s’y soumit. En 656, appelé à la cour par la reine Bathilde, veuve du roi Clovis II, il fut chargé de l’éducation des enfants royaux Clothaire III, Childéric II et Théodoric, en même temps que de l’administration du pays. Il se sépara de ses frères avec le plus grand chagrin et bientôt après, il prit la charge de recteur du palais et de chef de la chapelle mérovingienne. Après la mort de l’évêque d’Autun, Léodegar fut appelé à lui succéder et, à cette occasion, il assembla en sa ville épiscopale tous les évêques de la Gaule pour un conseil général.

Tout en étant évêque, il continua à prendre part aux affaires publiques de l’État, pendant le règne successif des trois frères Clothaire III, Childéric II et Théodoric et son intervention, toujours dictée par la justice, provoqua contre lui la haine d’Ebroïn, l’ambitieux maire du palais. Après l’avènement de Childéric II, Léodegar, protestant contre le mariage irrégulier du roi, excita sa colère et sa vie courut un grand danger. Après la mort de ce roi en 673, il défendit la cause de Théodoric et les droits de l’Église contre les intrigues d’Ebroïn. Assiégé par ce dernier dans sa ville épiscopale et préférant le supplice au sac de celle-ci, il se rendit à ses ennemis. Ceux-ci alors lui arrachèrent les yeux. C’est pour cela qu’on le vénère pour les maladies de la vue.

Un peu plus tard, Ebroïn lui fit aussi arracher la langue, déchirer les lèvres et mutiler par tout le corps et ordonna en même temps de tuer Warein, le frère de saint Léger, dans les plus affreux tourments. Après ces tortures, Léodegar fut confié au monastère de Fécamp, près du Havre où il demeura pendant deux ans et où il recouvra l’usage de la parole. Au concile de Marly-le-Roi, il fut pour ainsi dire réhabilité en son honneur et en ses dignités, mais Ebroïn, dont la haine n’était pas encore assouvie, l’accusa alors d’attentat sur la vie de Childéric et le fit condamner à mort, ordonnant que son corps fût jeté au fond d’une citerne inconnue après qu’on l’eût décapité.

Quatre bourreaux le menèrent donc dans une forêt et recherchèrent en vain une citerne, trois d’entre eux se convertirent et demandèrent leur pardon, le quatrième l’exécuta, mais après que la tête du martyr fut tranchée, le corps demeura debout pendant une heure entière ; le bourreau frappa du pied le corps de Léger pour le faire tomber, mais pris d’un délire soudain, il se jeta lui-même dans le feu d’un bûcher qu’il avait préparé pour brûler le cadavre parce qu’il n’avait pas trouvé de citerne. Il y brûla tout vif. C’était le 2 octobre 678 : c’est à cette date qu’on célèbre la fête annuelle de saint Léger. Il se trouvait dans cette forêt un oratoire. Une noble dame y fit enterrer le corps du saint avec les habits qu’il portait au moment de son exécution.

Ebroïn, l’injuste persécuteur, fut tué par ses soldats. Théodoric, roi d’Austrasie, délivré du joug d’Ebroïn, demanda pardon pour le meurtre qu’il avait permis et institua un plaidoyer pour rendre les honneurs posthumes à Léodegar. Le corps de Léger fut amené solennellement à Poitiers.

Ses reliques furent partagées et vénérées dans de nombreux diocèses et beaucoup de communes prirent son nom, tant en France qu’en Belgique. Il fut canonisé et inscrit au martyrologe et une messe fut composée en son honneur.


 



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